19.3.07

Le vrai Sarkozy (loin des clichés et des a priori)

La main gauche d'Ambidextre vous a presenté une vision érronée du discours de Nicolas Sarkozy à la jeunesse, dimanche 18 mars au Zénith de Paris.
Rien dans son discours instaurait une opposition entres les français ou les jeunes. Au contraire, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois prononcé un discours d'amour, de tolérance et d'ambition, nourrie de valeurs affirmées haut et fort et incontestablement républicaines et humanistes.

En voici de longs extraits, plus fidèles à la tonalité générale du discours (disponible sur www.u-m-p.org). La main droite y était pour vous :

"Le drame de la jeunesse française depuis quarante ans, le vôtre par conséquent mais aussi celui de vos aînés et celui de ma génération, c’est qu’au lieu de lui apprendre à aimer on le lui a désappris. Entre la glorification de l’instinct et la montée de l’utilitarisme, on a étouffé cette alliance du sentiment et de la raison qui était l’essence même de la civilisation et de la culture.

(...) Depuis des décennies nous n’apprenons pas à aimer nous apprenons à détester. La mode est à la détestation de soi, à la détestation de la famille, de la nation, de la société, de la culture, de la civilisation, à la détestation de l’Occident, de la religion, de la morale, de l’intelligence, à la détestation du devoir, du travail, de l’excellence, de la réussite … Je déteste cette détestation systématique!

(...) En finir avec la détestation de soi par où commence toujours la haine de l’autre, voilà par quoi doit commencer une politique de l’Homme et de la civilisation pour le XXIème siècle.

Donner à chaque homme le sentiment de sa propre dignité, tel devrait être le but de toute politique. Voici pourquoi je veux parler à tous les Français et tous les rassembler parce que tous, à mes yeux, ont un rôle à jouer, une utilité sociale, une valeur qui leur est propre. Dans mon esprit, il ne peut y avoir de demi-mesure : respecter l'homme c'est respecter chaque homme sans exception. Permettre qu’en toute circonstance chacun garde l’estime de lui-même, voilà ma conception de la politique. Quand on prive une partie de la jeunesse de l’accès aux grandes œuvres de l’esprit en prétendant qu’elle n’est pas capable de faire l’effort nécessaire pour les comprendre, que c’est trop compliqué pour elle et que cela ne lui sert à rien, quand on refuse d’enseigner Antigone au fils d’ouvrier ou à l’enfant d’immigré, on ne fait pas la politique qui permet à chacun de conquérir l’estime de lui-même, on fait la politique du nivellement, de l'égalitarisme, de l'assistanat.

(...) Quand chaque jeune Français sera enfermé dans le monde clos de son langage et de sa pensée, incapable de communiquer avec les autres, d’échanger, de partager des projets et des rêves, alors le grand rêve d’une République universelle et fraternelle qui est le grand rêve de la France laissera la place au communautarisme et aux tribus. C’est-à-dire à une société où chacun n’aime que celui qui lui ressemble, celui qui a la même couleur de peau, la même origine, la même religion. Je veux lutter contre cette dérive. Je le dis clairement. Si je suis Président de la République je combattrai le communautarisme parce que c'est la négation de la République. Je le combattrai en défendant la promotion d'une culture commune : celle de la France avec son identité, ses valeurs, ses convictions. Depuis des décennies nous laissons dénigrer la nation et la République. Nous nous excusons même d'incarner une identité nationale, républicaine, française. Depuis des décennies nous avons pris l’habitude d’avoir honte de notre histoire et de nos valeurs."

On est loin des caricatures qu"en font la gauche. Avec Nicolas Sarkozy, on a affaire à un homme complexe, profondément républicain et humaniste, qui croit en l'homme, en la France et à qu'il honore d'ambitions élevées. Il ne sépare jamais de son esprit les notions de sécurité et de droit, ou celles de mérité et d'égalité des chances.
Certains ont du mal à l'admettre mais Nicolas Sarkozy est bien le candidat le plus à même à rassembler les francçais autour d'une ambition commune ( et non seulement autour d'une peur ou d'un désarroi). Sa rupture qu'il prône peut interpeller mais elle va s'imposer tant elle est légitime.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Humaniste et rassembleur des français... Ah oui, c'étaient les mots qui me manquaient pour qualifier Sarkozy...