30.11.06

La "divine surprise"...

On nous avait prévenus côté UMP : "vas y avoir de la surprise !". Résultat : Nicolas Sarkozy est candidat à l'investiture UMP...Bon bah merci les gars... Super la surprise!
Je ne vais pas faire long. Seulement vous demander de réagir sur cette "non-surprise", sur cet exceptionnel "non-évènement", sur ce magnifique "non-suspense". Eventée par Libé, connue depuis trois ans et la scène du "pas seulement en me rasant", qu'éveille en vous la candidature du ministre de l'Intérieur ?

Et la "rupture tranquille", c'est pas beau ça ? Non, mais à l'UMP, on ne fait pas dans le slogan facile. On n'est pas des communicants mais des esthètes de l'idée! On est solides. On veut mener une campagne idées contre idées, et même projet contre projet! On entend battre une Ségolène inconsistante, sans compétence ni contenu. Résultat: "la rupture tranquille"...
Sarko en 2007, c'est Chirac dans la forme et Mitterrand dans le fond : faire provincial en intervenant dans la PQR (Voix du Nord en 1994 pour Chirac) et lancer du slogan rassurant mais punchy (la "force tranquille" de Mitterrand en 1988).
C'est vrai qu'à côté "Désirs d'avenir" et "l'ordre juste", c'est vraiment débile... La "rupture tranquille", ça fait sens pour vous ? ou ça fait "pschitt" ?

16.11.06

Sarko Ségo Show


"Ségo présidente !! Ségo présidente !!"
Il faudra s'y habituer. Ségolène Royal a remporté les suffrages des militants et sera la candidate du parti socialiste aux éléctions présidentielles.
A driote aussi, il faudra s'y habituer et admettre que cette date du 16 novembre 2006 est historique. A plus d'un titre...

Ségolène Royal sera la première femme à représenter un parti de gouvernement aux éléctions présidentielles.

L'élection de Ségolène Royal s'est fait à l'issue de primaires d'une forme inédite dans la vie politique française.

Le parti socialiste confirme avec ses résultats la nouvelle sociologie de son appareil militant. Le poids des nouveaux adhérents venus par et pour Ségolène Royal et l'engouement de la base guidée par des sondages unanimes reflètent un nouvel état d'esprit au sein d'un parti jusqu'alors moribond et viellissant.

Mais si cette date marquera l'histoire, c'est parce qu'elle est un point fondateur et majeur d'une campagne électorale qui marque un tournant dans la vie politique française et s'annonce à plusieurs exceptionnelle dans sa dramatirgie et ses enjeux.

Ségo/Sarko : un duel qui donne à lui seul un coup de fouet à la vie politique française.
Une nouvelle génération prétend aux responsabilités les plus hautes.
Le paysage politique penche définitivement à droite.
Le pouvoir de l'image attendra vraisemblablement son paroxysme.

Mais ce duel tiendra t-il ses promesses ?
Et si Ségolène Royal n'était pas à la hauteur de sa propre ambition.
Et si la coquille Royal était vide.
Et si Nicolas Sarkzoy n'attendait que cela.. une candidate copier-coller, une pâle copie de tout ce qu'il représente aux yeux des français : la rupture vis à vis des siens, vis à vis des politiques passées, vis à vis d'une certaine pratique de la politique, une rupture illustrée en image, une image soignée, jusqu'au moindre détail, comme la sienne.

Une pâle copie... sans le verbe, ni la force de conviction de son adversaire !!
NEANMOINS, QUE LE MEILLEUR GAGNE...

1.11.06

Un développement durable maintenant !


"Le rapport, rédigé par l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale Nicholas Stern, souligne qu'une action internationale immédiate pour stabiliser les émissions de gaz à effet de serre à l'origine des changements du climat planétaire aurait des retombées économiques bien supérieures au coût des mesures prises en ce sens. Selon le rapport Stern, ne rien faire pour lutter contre le changement climatique risque d'entraîner une crise économique de l'ampleur de celle de 1929.Le rapport de 700 pages, publié lundi, dit que quoi que nous fassions maintenant, il est déjà presque impossible de maintenir les gaz à effet de serre à un niveau qui, selon les scientifiques, permettrait d'éviter les pires conséquences du changement climatique. Le coût estimé serait de 5.500 milliards d'euros.Il affirme que, contrairement à ce qu'a fait valoir le président américain George Bush, qui s'est retiré du Protocole de Kyoto, en partie parce que cela coûterait selon lui des emplois, le monde n'a pas à choisir entre la lutte contre le changement climatique et la croissance économique.
"Les données relevées par l'étude mènent à une conclusion simple: les bénéfices d'une action forte et rapide dépassent considérablement les coûts", dit le rapport préparé pour le Premier ministre britannique Tony Blair et le ministre des Finances Gordon Brown.
Qu'en pensez-vous ? L'environnement n'est-il pas devenu la première des priorités ?