30.11.07

Le blocage et la violence ne se justifient pas!

Un directeur d'IEP agresse un étudiant à Grenoble
Vidéo envoyée par kallok

Le blocage des Universités ne peut pas être une réponse acceptable de la part d'étudiants minoritaires, qui recherchent dans le conflit ce qu'ils ne sont pas capables de défendre avec des mots et des revendications claires.

Je suis de gauche. Je suis membre du Parti socialiste depuis maintenant plusieurs années. Je crois que la loi sur les autonomies est illusoire si elle ne s'accompagne pas d'un vrai plan financier d'urgence.

Je connais bien l'IEP Grenoble, ses débats surchauffés en Amphi, l'emprise de quelques groupes d'étudiants extrémistes et radicaux. Rien ne peut justifier leurs actions et la forme de pression psychologique qu'ils font vivre à la majorité des étudiants.
C'est d'autant plus intolérable qu'ils désservent les revendications légitimes d'un certain nombre d'étudiants qui réclament plus de moyens pour réussir.

En attendant que la lumière soit faite sur les évènements déplorables de jeudi, qui donnent de l'IEP une bien mauvaise image, et sans excuser le geste violent qui n'avait pas lieu d'être de la part d'un Directeur d'IEP, j'apporte d'ores et déjà mon soutien à Olivier Ihl.

29.11.07

Le rêve de Brice Hortefeux : une société propre...

Brice Hortefeux Interview (Capital M6)
Vidéo envoyée par cocallica

Dimanche dernier j'ai regardé le magazine Capital qui consacrait plusieurs sujets au thème de l'immigration.
Et puis au terme de plusieurs reportages, dont l'un portait notamment sur la manière dont la Catalogne avait engagé concrètement l'immigration choisie, il y eut l'entretien avec Brice Hortefeux.

C'est peu dire que Brice Hortefeux m'a fait froid dans le dos. Ce qu'il a dit ce soir-là révèle un racisme latent. C'est indigne d'un Ministre de la République.

L'immigration mérite certes des réponses claires, que le PS n'a pas toujours eu. L'immigration choisie, dont je ne partage ni la philosophie, ni les objectifs, mérite un débat argumenté.
Mais les mots d'Hortefeux sont choquants. Et c'est malheureusement aussi le signe qu'une partie de la droite encore aujourd'hui n'a pas réglé tous se comptes avec ses vieux démons...

28.11.07

Forum de la rénovation : Jean-Jacques Urvoas

Forum de la rénovation : Jean-Jacques Urvoas
Vidéo envoyée par PartiSocialiste

Discours de Jean-Jacques Urvoas au forum de la rénovation "Les socialistes et la nation" à Avignon le 24 novembre 2007.


J'entends d'ici les critiques...Ambidextre se serait transformé en un simple blog promotionnel! Et bien oui! face à la machine UMP et au travail de sappe de l'opinion, Ambidextre réagit et montre que, même modestement, le PS a commencé de réfléchir et de se rénover. Le chemin est long, mais certains, responsables ou militants ont le mérite de chercher un contenu au mot Rénovation. D'autres s'en gargarisent à longueur d'interviews, sans jamais indiquer de quelle rénovation ils parlent...

26.11.07

Forum "Les socialistes et la nation"

Réactions : Forum "Les socialistes et la nation"
Vidéo envoyée par PartiSocialiste

J'étais à Avignon samedi pour le premier forum de la rénovation, consacré à la nation. Plusieurs centaines de militants et responsables étaient réunis pour échanger et débattre.
Les principaux leaders du PS ont boycotté ce premier grand rendez-vous de la rénovation...sans doute pour discréditer définitivement François Hollande. Je trouve cette attitude déplorable. Sans doute ceux-là pensent-ils que le PS peut attendre pour réfléchir. Sans doute pensent-ils aussi qu'il vaut mieux réserver à la presse la primeur de leurs grandes envolées moralisatrices.
La presse a dans une large mesure choisi de railler ce premier rendez-vous collectif organisé par le PS, au motif que les éléphants n'étaient pas là, ou que le thème semblait bien loin des préoccupations immédiates : retraites, crise sociale, étudiants, logements, etc...
Moi j'ai trouvé cette journée très riche et utile.

22.11.07

LE FIASCO SARKOZY


Le Président avait choisi de rêver l'économie de notre pays. Il nous a asséné de grandes déclarations d'intention durant six mois, mais derrière les "je serai le Président du pouvoir d'achat" ou "je serai le Président de tous les Français"...se cachait bien une toute autre réalité! La droite démontre une fois de plus qu'en matière de politique économique et financière, elle n'a aucune leçon à donner à la gauche. Entre 2002 et 2007, l'excuse était l'atonie de la croissance internationale, aujourd'hui en 2007, c'est le prix du baril de pétrole ou les 35h. La droite n'assume jamais ses échecs et pourtant, c'est bien elle et non la gauche qui est aux commandes depuis...6 années! Où est le rebond ? Où est ce fameux choc que l'on devait voir ?
La croissance ? plombée!
Le pouvoir d'achat ? plombé!
La confiance ? plombée!
Les finances publiques ? plombées!

Fiscalité avantageuse pour les plus favorisés, dispositif des heures sup insuffisant de l'aveu même des chefs d'entreprises, budget 2008 préparent la rigueur budgétaire, salaires bloqués, moral en berne des ménages, grèves, blocages, défiance.

Point de rupture, mais un fiasco.

16.11.07

Un maroquin sinon rien - Episodes 3/4

Cette semaine, le temps du mouvement social s'est accéléré. Entre le vote du budget à l'Assemblée, mission par mission, et la gestion de la grogne liée aux régimes spéciaux, le Gouvernement a eu fort à faire. Lagarde, Bertrand, Pécresse et l'impayable Laporte ont été les grands acteurs de ces deux dernières semaines trépidantes.Mais que dire alors de la performance magistrale de Rachida Dati qui à elle seule ou presque est parvenue à faire entrer "Un maroquin sinon rien" dans le cercle très fermé des plus grandes sitcoms comico-gouvernementales.

Plus que jamais, le Président est à l'image de la jeune génération et de son activité favorite : le "zapping". Ajaccio, le Tchad, le Guilvinec, Washington, Strasbourg, le Président est partout, rarement longtemps, rarement muet, rarement précis mais toujours fracassant et tonitruant. Il ne nous reste aucune mesure concrète en tête ou presque mais des images, de bien belles images, ça oui! Les ajacciens embastillés à domicile, le tour opérator hispano-français, le poissonnier, l'homme de stand-up devant The Congress sur un texte de Guaino, l'Européen magnifique...Président zapping, malaise social zappé ?

Tout le monde sur le Pont ! Avis de gros temps ! Exceptionnelle solidarité gouvernementale ces derniers jours ; personne ne doit s'empêcher d'attirer la foudre sur lui. Il n'y a pas de raison d'être en retrait. On ouvre tous la "boîte à claques" en même temps...
Lagarde propose aux Français de préférer leur vélo à leur voiture...(l'A86 à vélib, ça doit être sympa le matin!)
Bertrand ne dort plus, ne se rase plus (pas le temps d'avoir des ambitions donc), il reçoit, il consulte, il n-é-g-o-c-i-e...tout en prévenant que l'Etat n'a pas sa place dans les discussions entreprise par entreprise. Deux jours de bazarre monstre, des sondages à gogo, des nuits blanches, un Premier ministre totalement absent, et finalement Bertrand...accepte de prendre part aux négociations salariales qui suivront dans les entreprises...

Mais c'est du côté de la Place Vendôme que le meilleur est venu. Dans une chevauchée fantastique saluée comme il se devait par des magistrats euphoriques, conclue par le vote de son budget et 8 heures de débats acharnés à l'Assemmblée, la Garde des Sceaux Rachida Dati est parvenue à se construire une bien belle image. C'est un véritable consensus, au-delà des clivages partisans. La Ministre de la Justice a le talent de négociateur de Robocop et la souplesse d'esprit d'Hulk. Quant à sa lecture de l'aménagement du territoire, son analyse des besoins légitimes de rationalisation des moyens ou de justice de proximité, la future candidate du 7è arrondissement parisien a fait montre d'une aisance certaine et d'une lucidité confondante...Si bien que son budget, voté 136 voix contre 81 et la réforme de la carte judiciaire ont été à l'origine d'une très vive opposition de la part des élus locaux UMP...Complètement perdue, la Ministre s'est même laissé aller à proposer une "franchise" sur l'aide juridictionnelle, avant de raviser...le coup de fil élyséen ayant vraisemblablement permis de remettre les choses en place...

Mais au fait il n'y a pas de cours de droit à HEC ?

14.11.07

Grève contre réforme : est-ce aussi simple que cela ?



Nous sommes entrés dans une période d'agitation sociale dont le gouvernement entend bien tirer profit. Pas un jour désormais sans un sondage qui oppose la "majorité des Français" aux grévistes. Le traitement médiatique de la grève est lui aussi totalement biaisé; d'un côté Fillon, Bertrand, Sarko sont présentés comme les représentants de la "réforme", du "respect des engagements", de l'"action", de l'autres les syndicats, les salariés du public, les avocats, une partie des étudiants,sont présentés comme les tenants de l'immobilisme, les défenseurs acharnés du conservatisme.
Je suis admiratif devant la débauche d'énergie et l'ingéniosité de ce gouvernement pour s'attirer la bienveillance de l'opinion. A l'UMP, la communication marche à plein régime. Pas un jour sans que je sois impressionné par l'arsenal développé par le parti majoritaire pour assurer le service après vente des mesures prises. Hier, c'était un un petit dossier fort bien fait, envoyé à tous les députés, qui portait sur les "heures supplémentaires". 2 pages de réponses aux questions les plus fréquentes très bien construites, suivies de trois "feuilles de paie" fictyives censées prouver concrètement le "travailler plus pour gagner plus". Si je ne partage en rien le mythe du "travailler plus pour gagner plus", j'admire toutefois le travail énorme de communication développé actuellement par la machine gouvernementale. C'est un rouleau compresseur médiatique et sondagier. Le gouvernement et l'UMP profitent à plein de leurs moyens économiques pour gagner la bataille des esprits.

Je veux juste ici rappeler une simple vérité que les Français ne manqueront de rappeler au Gouvernement. On demande aux personnes bénéficiant des régimes spéciaux de passer à 40 ans de cotisation sans ouvrir de négociation sur les salaires. Or une trajectoire professionnelle, c'est d'abord un choix de vie fait individuellement sur la base de différents critères. Certaines personnes sont dans la rue aujourd'hui pour défendre le contrat sur lequel elles s'étaient engagées plusieurs années auparavant. Gagner un peu moins, avoir la sécurité de l'emploi, partir plus tôt à la retraite. S'il n'est plus possible de partir plus tôt à la retraite, s'il n'est plus possible non plus de garantir le même statut aux salariés du public, alors il faut au moins une compensation car sinon tout cela a un nom et ce non ce n'est pas "négociation" mais "vol".

Oui à l'alignement sur les 40 années de cotisations mais dans une négociation globale sur les salaires. Faire croire que la réforme Bertrand telle que la discussion avec les syndicats a été engagée, c'est la réforme de l'équité, c'est mentir aux Français.

Le financement des retraites n'est en rien assuré. Aujourd'hui, on médiatise à outrance une réforme certes nécessaire mais largement insuffisantes, celle des régimes spéciaux (6% de l'ensemble des retraites!!!).

La droite ment éhontément aux Français.
Quelques exemples: il devait y avoir un service minimum à hauteur d'un train sur 3 : il n'existe pas.
Il devait y avoir des stages rémunérés correctement, le projet de loi pécresse prévoit 95 euros par mois (au lieu de 300 eur aujourd'hui) pour un stage de 6 mois....
Il devait y avoir une hausse du pouvoir d'achat : il n'y en a pas et le Gouvernement a offert 15 milliards précisément aux 500 000 français les plus riches.
Il devait y avoir la croissance...

Quant la communication sert un mensonge, elle cesse d'être communication pour devenir "manipulation".

11.11.07

L'amputation n'était pas définitive

Six mois après mon dernier post, je reviens enfin sur Ambidextre, en m'excusant platement auprès de nos plus fidèles lecteurs qui ont vu notre blog tourner au ralenti et perdre un peu de son esprit de contradiction originel.

Six mois aussi après la victoire de Nicolas Sarkozy à l'éléction présidentielle, j'en profite pour m'excuser auprès de la main gauche d'avoir snober les débats, dans l'euphorie du 6 mai.

Pour vous dire franchement, j'ai été victime d'une sorte d'election blues. Captivé, passionné, presque omnubilé par la campagne electorale, j'ai eu besoin de faire une pause, une sorte de retraite (le yacht en moins). La politique ne m'interessait plus autant.

Je regrette maintenant de n'avoir pas commenté sur ce blog les étapes importantes de la prise de fonction, la révolution de palais, le saut dans une nouvelle pratique de la fonction présidentielle, l'épopée lybienne ou l'aventure tchadienne... j'aurai largement l'occasion de donner mon point de vue sur Nicolas Sarkozy au fur et à mesure des posts que j'écrirai dans les 5 ans qui viennent (!!!).

C'est en fait l'actualité sociale qui m'incite à reprendre la plume. C'est dans l'adversité que je retrouve toute la motivation de me battre (par les mots) pour défendre la Reforme, avec un grand R, l'ambition qu'a choisi mon pays.

L'heure n'est plus à l'état de grâce, aux 100 jours... les choses sérieuses commencent car un certain nombre d'irréductibles considèrent que le choix des urnes ne vaut que pour ceux qui l'ont fait. Manifester, marcher dans la rue, vociférer, bloquer trains et universités a au moins un mérite. Ces manifestations égoîstes permettent de compter. Compter ceux qu'il faut déduire de la majorité silencieuse...

9.11.07

Les élites parlent aux élites

En 1938, l'immobilisme français face au drame civil espagnol faisait écrire à George Bernanos : « On ne refera pas la France par les élites, on la refera par la base ».Bizarrement ces mots prononcés pourtant dans un contexte bien différent, je les ai à l'esprit en refermant Les nouvelles élites. Le choix du sujet, de l'enquête menée par Fouks et ses troupes, est en soi un motif de questionnement. Comprend-on encore la France par ses élites ? L'ouvrage ne traite pas ou peu de cette question préalable. Pour autant, elle ne peut manquer de surgir dans l'esprit de celui qui le lit. La question des élites est une question piégée, difficile. Sont-ce encore elles qui font et qui feront la France ? Peut-on parler d'une « génération du pouvoir », comme le fait Fouks d'entrée de jeu ou presque ? Est-ce aussi clair ?

Jean Baudrillard, dont il faut bien admettre que les excès ne sauraient discréditer définitivement toute l'oeuvre, a écrit sur le sujet quelques lignes intéressantes : « On peut avoir une réaction viscérale, anti-masse, anti-beauf, anti-France profonde. Mais une réaction tout aussi viscérale anti-élite, anti-caste, anti-culture, anti-nomenklature. Faut-il être du côté des masses débiles ou des privilégiés arrogants (surtout lorsqu'ils font allégeance aux masses) ? Il n'y a pas de solution. Nous sommes pris entre deux intégrismes : l'un populiste et l'autre libéral, élitaire, celui de l'universel et de la démocratie forcée ». La vision est sans doute par trop manichéenne, abrupte. Mais il reste qu'étudier les élites, c'est dès le départ une forme de parti pris assumé. C'est à la fois le choix d'un objet d'étude et d'une « focale ». Et pour tout dire, je trouve salutaire de réinvestir comme le fait Fouks, le thème des élites. Salutaire de comprendre qui sont ces décideurs d'un genre nouveau, désireuses de reconnaissance, de responsabilité, d'action, de collectif, de bonheur.

Tel que Fouks nous les présente, ces élites sont déroutantes. D'abord parce qu'il ne s'agit pas d'une génération spontanée, s'assumant naturellement comme génération de pouvoir ; c'est d'abord et avant tout une génération modeste, une génération qui s'ignore. Déroutantes aussi parce que jamais des élites, celles qui ont 30-45 ans aujourd'hui, n'auront manifesté une telle envie de faire. Non plus de re-faire ou de défaire comme ce fut la tentation de leurs aînés, mais bien l'envie de faire et d'assumer leurs actions. Alimentée de nombreux entretiens individuels, « nourrie » aux études qualitatives, la réflexion de Stéphane Fouks dresse au final un portrait juste parfois, avantageux le plus souvent, des nouvelles élites. Trop longtemps tenues à l'écart du pouvoir par la génération post soixante-huit, elles se caractériseraient par leur volonté d'agir et de transmettre. A la génération des assoiffés de pouvoir, de réussite et d'individualisme, aurait succédé une génération soucieuse de promouvoir la responsabilité, l'épanouissement et la co-action. Voici venu en quelque sorte le temps des élites bienveillantes et philanthropes.

Cette contribution à la réflexion sur les nouvelles élites françaises est bienvenue et opportune au moment où s'opère une passation des pouvoirs politiques, économiques et médiatiques entre générations. Il est intéressant de montrer comme le fait l'ouvrage, ces deux générations qui se succèdent, qui ont travaillé ensemble et qui ne partagent plus ni les mêmes usages ni le même rapport au pouvoir. Mais l'exercice auquel se livre Fouks contient en lui-même ses propres limites ; le portrait-type a ses contraintes induites. La tendance à la simplification, la tentation de la caricature sont rarement loin. On a le sentiment d'assister à l'avènement sous nos yeux d'une génération un peu trop belle pour être tout à fait vraie, et finalement le sentiment aussi que le portrait d'une génération qui s'ignore est en fait le portrait d'une génération qui n'existe que sous la plume de Stéphane Fouks.

Pourquoi ce sentiment désagréable d'une « ficelle un peu grosse » et d'un manque de nuance dans le portrait qui nous est dressé des nouveaux décideurs ? Deux impressions de lecture peuvent être proposées comme éléments de réponse.
D'abord l'impression que l'on nous rejoue en partie au fil des pages, le très vieux coup des Anciens contre les Modernes. Mauvaise génération de vieux « cons » d'un côté, égoïste, individualiste, castratrice contre génération pleine de fraîcheur de l'autre, forte de vertus comme le partage, le sens de l'engagement, de la responsabilité. Une génération de « repus » ferait obstacle à l'éclosion d'une génération nouvelle, active et ambitieuse. Est-ce un roman ou une étude ?
Ensuite, on ne peut manquer en lisant Les nouvelles élites d'avoir à l'esprit son auteur. Qui nous parle des élites ? Un lobbyiste, un communicant, un homme d'influence. Il n'y a là rien d'invalidant, mais pour le lecteur un regard distancié à conserver. Fouks décrit un monde qu'il connait, qu'il côtoie, qui l'intéresse. C'est à la fois grâce à cela que son étude est à lire mais c'est aussi à cause de cela qu'elle est nécessairement à relativiser dans ses conclusions. Nous sommes ici dans un monde clos, endogame. Un monde qui s'étudie aussi justement et aussi habilement qu'il le peut.

Les élites parlent des élites...aux élites.