21.1.08

panafieu mensonge en direct

panafieu mensonge en direct
Vidéo envoyée par larnaut

Françoise de Panafieu en flagrant délit de mensonge à l'emission Riposte du 20 janvier 2008. un régal...

17.1.08

Economie : serions-nous, en France, conditionnés pour échouer ?



Notre camarade new-yorkais Max a souhaité attirer l'attention des deux mains d'Ambidextre sur un article publié sur le site de Foreign policy début janvier (http://www.foreignpolicy.com/story/cms.php?story_id=4095&print=1). La thèse développée tend à lier faiblesse des économies européennes et médiocrité de l'enseignement de l'économie dès l'école. Pis encore, les vieilles nations du Continent, la France au premier chef, auraient une vision partiale, partielle, simpliste et pour tout dire erronée de ce qu'est réellement le capitalisme. Et cette vision serait transmise de génération en génération, via l'institution scolaire.
Le thème n'est pas nouveau. En France, Jacques Attali ou Michel Rocard ont ces dernières années insisté en plusieurs occasions sur la nécessité de repenser notre enseignement de l'économie ? Je partage leur opinion. Comprendre le monde qui nous entoure suppose une maîtrise même imparfaite des grands principes de la science économique. Comment s'ajuste les prix ? Qu'est-ce qu'une politique monétaire restrictive ? Qu'est-ce qu'une politique de l'offre ? Que veut-dire l'expression "rigueur budgétaire" ? Quel avantage d'avoir un euro fort ou un dollar faible ? Etc...

Serions-nous en France, dès notre naissance, conditionnés pour échouer dans l'économie globale, faute de "maîtres à penser" au fait des règles du XXIè siècle ? Qu'en pensez-vous ?

L'article commence ainsi...



Europe’s Philosophy of Failure

In France and Germany, students are being forced to undergo a dangerous indoctrination. Taught that economic principles such as capitalism, free markets, and entrepreneurship are savage, unhealthy, and immoral, these children are raised on a diet of prejudice and bias. Rooting it out may determine whether Europe’s economies prosper or continue to be left behind.


Millions of children are being raised on prejudice and disinformation. Educated in schools that teach a skewed ideology, they are exposed to a dogma that runs counter to core beliefs shared by many other Western countries. They study from textbooks filled with a doctrine of dissent, which they learn to recite as they prepare to attend many of the better universities in the world. Extracting these children from the jaws of bias could mean the difference between world prosperity and menacing global rifts. And doing so will not be easy. But not because these children are found in the madrasas of Pakistan or the state-controlled schools of Saudi Arabia. They are not. Rather, they live in two of the world’s great democracies—France and Germany...

15.1.08

Camarades, votez le Traité de Lisbonne!




Dans l'histoire de la construction européenne, trois traités ont revêtu une importance et une signification singulières : ce fut Rome d'abord, Maastricht ensuite, Lisbonne aujourd'hui.

A chaque nouvelle étape, un défi en même temps qu'une ambition neuve pour l'Europe.
1957, 1992, 2007, à chaque nouveau traité, la volonté de tourner une page et d'en écrire une nouvelle.

Chacun d'entre eux comportaient sa part de progrès institutionnels et sa part de portée symbolique, sa « signifiance politique », oserais-je dire.

Rome, c'est la CEE mais c'est aussi paix ; le seul traité signé entre puissances belligérantes européennes à l’issue de la Seconde guerre mondiale.

Maastricht, c'est l'Union européenne mais aussi l'inscription au coeur du projet européen de l'Allemagne réunifiée.

Lisbonne, aujourd'hui, c'est un fonctionnement institutionnel simplifié pour l'UE mais c'est aussi biensûr la réunification plus large de l'ensemble du continent européen.




L'histoire de la construction européenne s'est toujours écrite par-delà les enjeux et les contextes nationaux. Il s'est trouvé à chaque grande étape de la construction européenne de grands responsables socialistes pour continuer de batir l'Europe politique.

Aujourd'hui, il nous faut bien comprendre que Nicolas Sarkozy n'a que peu d'importance dans la question qui nous est posée.

Ne nous y trompons pas. Ce n'est pas le traité de Nicolas Sarkozy qui est soumis à ratification. C'est le traité du Premier ministre socialiste Socratès, du Premier ministre socialiste Zapatero, c'est le traité du Premier ministre italien Prodi ! Ces responsables socialistes, ce sont eux qui nous invitent à voter en faveur du traité de Lisbonne. Eux qui nous invitent à être responsables!

Il ne faudrait pas que le débat du jour, qui porte une fois de plus sur les « règles du jeu » n'obère le débat principal. Arrêtons de parler des règles, préoccupons-nous enfin du jeu. Et même, préoccupons-nous de l'enjeu de ce texte.



Quel est-il au fond cet enjeu ?

Référendum ou voie parlementaire, c'est l'Europe qu'il nous faut relancer. Voilà pourquoi je veux que nous ratifions le traité de Lisbonne. C'est une question de sens et de responsabilité historiques.

8.1.08

"L'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur"



Lors des questions au gouvernement, le mardi 8 janvier, le groupe socialiste à l'Assemblée nationale a souhaité, en la personne de Christian Bataille, interroger la Ministre des cultes sur les récentes déclarations du Président de la République. A l'heure où Nicolas Sarkozy nous propose une "politique de civilisation" aussi imprécise que grandiloquente, il est important de bien avoir à l'esprit les mots prononcés par le Président ; ils sont contraires à la Constitution de la Vè République qui dispose que la République est laïque.

Qu'a dit au juste le nouveau chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Latran ?

«Ceux qui ne croient pas doivent être protégés de toute forme d'intolérance et de prosélytisme. Mais un homme qui croit, c'est un homme qui espère. Et l'intérêt de la République, c'est qu'il y ait beaucoup d'hommes et de femmes qui espèrent.»

«Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur.»


Nicolas Sarkozy affirme là des idées mûries depuis longtemps. Il suffit de relire "La République, les religions, l'espérance" publié par le Ministre de l'Intérieur en 2004 pour comprendre l'origine des propos tenus lors de la rencontre avec le très ouvert Benoît XVI.

"L'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur"...Ces propos ne sont pas dignes d'un Chef de l'Etat, censé garantir le respect de la Constitution.

La laïcité n'a pas à se voir accolée d'adjectif. Elle n'a pas à être ouverte ou fermée, positive ou négative. La laïcité n'est pas une lutte contre les religions. Elle est une formidable idée, un formidable projet de tolérance, une extraordinaire garantie pour la République.

La laïcité, comme l'écrit Henri Pena-Ruiz dans le Figaro du 3 janvier, "implique la plénitude de l'égalité de traitement, par la République et son président, des athées et des croyants".

2.1.08

Bonne année 2008 !


La main droite et la main gauche sont heureuses de vous présenter leurs meilleurs voeux pour 2008.
En cette année olympique, nous vous souhaitons d'aller encore plus haut, plus vite, plus fort!