5.5.06

La prochaine Europe


J'ai fait un rêve.
Le rêve que ces deux hommes soient bientôt les moteurs qui remettront sur la route une Europe en panne, qui donneront à l'Europe une ambition nouvelle de Cardiff à Bucarest, de Faro à Tallinn. Une Europe sans complexe, libérale et performante, rompant avec la morosité et l'arrogance du couple franco-allemand...
Est-ce un hasard si j'ai fait ce rêve le soir où David Cameron fait un pas électoral de plus vers la succession de Tony Blair, grâce à la victoire du parti qu'il préside aux éléctions locales britanniques ?

7 commentaires:

Nicolas Vignolles a dit…

Ah si seulement tu disais vrai...et sarkozy ne rester qu'un rêve, un mauvais rêve.
J'ai remarqué quelque chose d'amusant alors je vous en fais part: en ce moment en G-B, David Cameron est abondamment comparé à Tony Blair en début de carrière (jeune, séducteur, dynamique, franc parler...). Sarko lui, est souvent comparé au Chirac des débuts (goût du pouvoir, sens tactique, un parti crée par lui et inféodé à lui, le thème de la rupture, l'excès et les dérapages verbaux également...)
L'avantage d'une certaine Ségolène Royal, c'est précisément l'absence de tout point de comparaison.
On peut biensûr le déplorer. Du côté de tous ses adversaires, on peut surtout le craindre!

En raccourci, Ségo est neuve, pas Sarko.Dans ces conditions, qui incarne la rupture aux yeux des Français ?

Anonyme a dit…

La Nico, faut m'expliquer quelque chose.
C'est pas toi qui la semaine dernière n'avait cesse que de me répéter que Ségolène c'était tout sauf l'avenir de la Gauche?
Faudrait voir à être plus cohérent dans tes idées...

Nicolas Vignolles a dit…

Sans doute confonds-tu chère pauline ce qui est de l'ordre de l'analyse et ce qui relève de la conviction militante. Je suis pour DSK et je crois encore qu'il a ses chances. Mais si c'est Ségo qui est désignée par les militants, je la soutiendrai face à Sarko. Et je crois que dans le cas où ce duel subviendrait, Royal a des atouts (et même des atours) que n'a pas le Président de l'UMP.

Anonyme a dit…

Ségolène est une technocrate de seconde zone, c'est pourquoi elle se la joue modeste et consultative, Nicolas Sarkozy est un pragmatique dynamique, qui incarne la rupture à hauteur des inimitiés de l'établissement (médias, Education nationale, syndicats, Show biz, etc...).
Néanmoins, je crains que Sarkozy ne soit qu'une redite de Chirac, un bon candidat, un mauvais président, si Le Pen joue là-dessus, ça peut faire Boum.

Anonyme a dit…

moi j'ai rêvé que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se serraient la main.

Anonyme a dit…

Tout sauf ça !!!

;-)

Unknown a dit…

Finalement c'est une Grande-Bretagne plus à gauche mais sans Europe qui se dessine avec l'arrivée de Brown au pouvoir. La fin de la troisième voie créée par Blair?La fin de la gauche droitisée?...une fausse gauche?

Qui vivra verra!